Projet QSF/ Mer et Monde Honduras 2005

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Injustice anywhere is a threat to justice everywhere. - Martin Luther King Jr.

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Amélie Daigle; Accompagnatrice Tégucigalpa

Dimanche 27 fevrier, sortie a la Tigra, un parc national a trois quart d’heure de El Hatillo ou nous habitons. Nous decouvrons la foret tropicale avec sa vegetation luxuriante. On veut toucher les arbres immenses, se pendre aux lianes, s’arreter devant chaque fleur. C’est fou comme on se retrouve enfant devant les beautes de la nature sur laquelle nous posons un regard innocent et emerveille. L’air est si bon qu’on a l’impression que le seul fait de se promener dans cette foret nettoie nos poumons de la crasse qui s’y accumule chaque jour lorsque nous allons travailler a Tegucigalpa. Le contraste est frappant entre la pollution et le bruit de la ville qui se situe a environ une heure et ce parc national ou le son de nos pas et les chants des oiseaux sont les seules musiques perceptibles. Apres 2 heures de marche (nous aurions pu arriver un peu plus rapidement s’il n’avait pas fallu attendre le peloton de tete qui n’avait pas de carte et qui s’est trompe de chemin !), nous arrivons a la chute. Oui, oui ! Il y a bien de l’eau qui coule derriere nous ! J’avoue que plusieurs s’attendaient a une quantite d’eau plus impressionnante mais personne ne pouvait etre decu dans ce lieu ensorcelant et que d’en bas, la hauteur etait assez imposante. Nous nous sommes plutot adonnes a une seance photo digne d’un bon groupe touristique !   

Sur le chemin du retour, alors que nous marchions vers l’arret de bus, quelqu’un que nous avions rencontre a la chute nous a propose un lift que nous avons poliment refuse pour ne pas deroger les regles QSF qui l’interdisent. Finalement, nous avons un peu regrette notre decision devant l’horaire incertain du bus que nous avons finalement attendu 1h !

Vers 14h45, le chauffeur nous a dit de monter dans le bus en affirmant notre depart immediat. Lorsqu’on a compris que le « maintenant » voulait dire « dans ¾ d’heure », on a realise a quel point la notion du temps n’etait pas la meme !

Maude Laberge

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Mathilde Brodeur: Accompagnatrice Ojojona

Dans cette section, des textes et des journaux de Bords  de Ojojona seront partagés avec tout le monde

êtes-Vous prêts à vous embarquer pour la grande aventure? la question vaut la peine d'être reçue sérieusement car ce qui va se passer au cours des mois qui viennet va demander que vous laissiez de côté la plupart des "choses" qui vous tiennent vraiment à coeur. Déjà vous savez que vous aurez à vivre des séparations: parents, amis, amoureux, confort, habitudes, culture, etc.  Déjà vous vous doutez qu'il y aura des adaptations à faire, des blocages a surmonter des prises de conscience souvent douloureuses à intégrer a votre vision du monde.

Il est indispensable d'accepter de se laisser "décaper": perdre le vernis qui recouvre notre moi conscient et qui nous garde à l'abri, dans une fausse sécurité. Se préparer à partir c'est accepter de tout remettre en question, c'est se décentrer de soi-même pour s'ouvrir le mieux possible à l'autre. Vous serez surpris de l'ampleur des différences culturelles; il ne s'agit pas simplement du style des maisons ou des recettes de cuisine. Les différences portent sur des manières radicalement différentes de vivre où l'autre est constamment présent et exigeant.

Michel Corbeil