Dimanche 27 fevrier, sortie a la Tigra, un parc national a trois quart d’heure de El Hatillo ou nous habitons.
Nous decouvrons la foret tropicale avec sa vegetation luxuriante. On veut toucher les arbres immenses, se pendre aux lianes,
s’arreter devant chaque fleur. C’est fou comme on se retrouve enfant devant les beautes de la nature sur laquelle
nous posons un regard innocent et emerveille. L’air est si bon qu’on a l’impression que le seul fait de
se promener dans cette foret nettoie nos poumons de la crasse qui s’y accumule chaque jour lorsque nous allons travailler
a Tegucigalpa. Le contraste est frappant entre la pollution et le bruit de la ville qui se situe a environ une heure et ce
parc national ou le son de nos pas et les chants des oiseaux sont les seules musiques perceptibles. Apres 2 heures de marche
(nous aurions pu arriver un peu plus rapidement s’il n’avait pas fallu attendre le peloton de tete qui n’avait
pas de carte et qui s’est trompe de chemin !), nous arrivons a la chute. Oui, oui ! Il y a bien de l’eau
qui coule derriere nous ! J’avoue que plusieurs s’attendaient a une quantite d’eau plus impressionnante
mais personne ne pouvait etre decu dans ce lieu ensorcelant et que d’en bas, la hauteur etait assez imposante. Nous
nous sommes plutot adonnes a une seance photo digne d’un bon groupe touristique !
Sur le chemin du retour, alors que nous marchions vers l’arret de bus, quelqu’un que nous avions rencontre
a la chute nous a propose un lift que nous avons poliment refuse pour ne pas deroger les regles QSF qui l’interdisent.
Finalement, nous avons un peu regrette notre decision devant l’horaire incertain du bus que nous avons finalement attendu
1h !
Vers 14h45, le chauffeur nous a dit de monter dans le bus en affirmant notre depart immediat. Lorsqu’on a
compris que le « maintenant » voulait dire « dans ¾ d’heure », on a realise a quel point la notion
du temps n’etait pas la meme !
Maude Laberge