En 1990 Alternativas, en collaboration avec l’Université de Tulane, identifie les conditions précaires des endroits
où ces enfants vivent et travaillent. Aucune autre institution ne travaillait avec les enfants qui vivent et travaillent dans
les marchés, c’était une clientèle oubliée. C’est à partir de ce moment qu’Alternativas commence à travailler
pour améliorer les conditions de vie de ces enfants et de leur famille. La plupart des femmes qui travaillent dans les marchés
de Tegucigalpa sont des mères célibataires à très faible revenu, qui doivent amener leurs enfants avec elles au marché où
ces enfants travaillent pour aider leur mère. Or les conditions où ces enfants passent leur temps ne sont de loin les meilleures
pour leur développement normal. C’est pour cette raison que l’organisme travaille pour améliorer ces conditions
par le biais de programmes d’éducation et de formation non formels, des bourses d’études, une clinique médicale,
une école des parents, un club de jeunes, de l’éducation à la santé et un suivi psychologique. Étant donné les ressources
toujours insuffisantes, Alternativas fait appel à des bénévoles pour appuyer leur travail qui se réaliserait difficilement
sans eux.
Les objectifs du projet :
- Veiller à la santé des enfants et des jeunes qui travaillent dans les marchés et les rues
de Tegucigalpa ;
- Veiller sur le respect des droits des enfants ;
- Veiller à la continuité des études des enfants : pour les enfants qui ont réussi à
être admis dans des écoles, il y a beaucoup d’abandons et d’années reprises quand ils n’ont pas d’encouragement
;
- Promouvoir chez les enfants des leaders qui deviendront des agents multiplicateurs pour
répandre la participation des enfants et des jeunes dans la construction de leur bien-être.
- Profiter des talents et du dynamisme de jeunes Québécois pour aider à réaliser le projet;
- Créer de liens de solidarité durables entre des personnes du
Nord et du Sud.